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Une rentrée sous le signe du Covid-19

Dernière mise à jour : 6 janv.

Chères Tournefeuillaises, chers Tournefeuillais,


J’espère que vous avez passé un excellent été à Tournefeuille ou sur le lieu de vos vacances pour ceux qui ont eu la chance de partir. J’espère que ces moments que vous avez partagés avec vos familles, avec vos amis, vous accompagneront et vous donneront force et courage tout au long de cette année scolaire à venir.

© Chappatte dans Le Temps

Car le combat n’est pas terminé et c’est avec une féroce envie de tourner la page de la crise sanitaire que nous abordons cette rentrée. Depuis maintenant plus de 18 mois, nous avons pris conscience que ce qui pouvait nous sembler secondaire, parfois, était en réalité essentiel : nous retrouver, dans la convivialité, à la terrasse d’un café ou d’un restaurant, au cinéma ou au théâtre, en famille ou entre amis...
Là est le ciment de ce qui fait de nous une société.

Vers la sortie de crise ?


Alors que l’été touche à sa fin, nous mesurons l’immense tâche qui nous attend encore pour effacer les stigmates de la crise sanitaire et économique que nous avons traversée.


Avec la mise en place du Pass Sanitaire en juillet, la campagne contre le Covid-19 s’est accélérée, plaçant la France au 2e rang européen de la couverture vaccinale. Malgré cela, l’incertitude persiste : allons-nous assister à un nouveau rebond de contagion avec la rentrée scolaire ? Personne ne peut répondre avec certitude à cette question.

La seule chose dont nous pouvons être sûrs, c’est que nous ne viendrons à bout de cette pandémie que par un effort collectif, par la primauté du bien commun sur les intérêts individuels, loin de l’exploitation politique que certains essaient de faire de cette crise.

Tous vaccinés, tous protégés !


Sur le plan économique, le nombre d'offres d'emplois a explosé début septembre en dépassant le million, du jamais vu ! C’est en particulier le secteur de l'hôtellerie-restauration qui permet cette embellie.

Le "quoi qu'il en coûte", mis en place par le gouvernement pendant la crise sanitaire aura permis d'éviter la vague de licenciements et de faillites que beaucoup craignaient. Un signe qu’il faut accueillir avec optimisme et confiance.

Enfin, au-delà des aspects sanitaires et économiques, notre société traverse aussi, et depuis maintenant plusieurs années, une crise démocratique. Les récentes élections départementales et régionales qui n’ont mobilisé que 35% des électeurs en sont une nouvelle et triste illustration. Alors que les élections présidentielles et législatives approchent à grand pas, rappelons-nous que "la démocratie ne s’use que si l’on ne s’en sert pas".


Besoin de plus de démocratie locale


Cette crise de nos institutions, c’est d’abord à l’échelon local, celui des communes et des communautés de communes, que nous devons y répondre, par plus de proximité, par la mise en place de véritables forums démocratiques, par plus de transparence dans les décisions, par l’exemplarité des élus et par la fin du cumul des mandats. Ce besoin de plus de démocratie locale, vous l’avez clairement exprimé en adhérant en nombre à notre projet lors des dernières élections municipales.

La majorité semble avoir entendu le message avec la création de l’Agora, assemblée citoyenne tirée au sort, mais qui doit encore faire ses preuves et démontrer son indépendance vis-à-vis de la majorité municipale.

A titre d'illustration, en séance plénière, Nathalie, une de nos ex-colistières et membre de l’Agora, s’est vue qualifiée de « bande à Soulié » par M. Bourgasser, adjoint à la démocratie et à la citoyenneté, simplement pour avoir proposé de modifier un article de la charte de l’Agora.

La route est longue !


De notre côté, nous avons pris acte de la décision du Conseil d’État de rejeter notre recours en annulation de l’élection. A la lecture de la dizaine de pages du jugement, il apparaît que la juridiction a voulu faire preuve de mansuétude et sauver l’élection dans un contexte exceptionnel de crise sanitaire, malgré les éléments probants et motivés que nous avions portés au dossier.

Nous nous réjouissons que le conseil d’État ait annulé la condamnation de 1.200 € aux dépens, prononcée en 1ère instance à Toulouse et rejeté la requête de M. Fouchier de me condamner en appel à 3.600 € au même titre.
Nous restons déterminés à défendre les intérêts des Tournefeuillais et notre engagement ne faiblira pas.

Le prochain conseil municipal aura lieu le 28 septembre à 18h, dans la grande salle du Phare.

Nous aurons plaisir à vous y retrouver.

D’ici là, je vous souhaite, au nom de tous les élus de notre groupe, une excellente reprise sous le signe de l’optimisme !


Cet article fera l'objet d'une publication dans le prochain numéro de Tournefeuille Infos n° 127.

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